Extrait du journal de voyage d’une stagiaire, Bernadette.
Le projet de jardin communautaire bat son plein; un terrain attenant à l’école d’environ 100m2. Une clôture est dressée dans la journée, le treillis de mailles métallique est installé. Benoit est heureux, il creuse des trous avec ardeur, pendant que avec Marie-Éve et quelques femmes du village, nous préparons le terrain.
Il fait chaud, mais nous sommes contents du travail accompli, contents de travailler ensemble pour une bonne cause. L’après-midi est plus longue, on se repose à l’abri de la terrasse. Il continue à faire très chaud. Trop chaud pour travailler. La fraîcheur ressentie la veille suite à un orage et une pluie torrentielle de plusieurs heures semble très loin. Seule une bière arrive à nous rafraichir quelque peu.
En fin d’après-midi, Cornélio (notre hôte) et Attilio (notre correspondant local) nous emmènent visiter leur terres. Ils sont très fiers de la communauté dans laquelle ils vivent, laquelle a été construite de toute pièce au début des années 2000. Ils font partie des agriculteurs qui ont réussi à convaincre le gouvernement de leur vendre des terres ! La vie n’est pas facile, mais le plaisir d’être propriétaires est palpable.
La soeur de Cornélio nous prépare les repas. Elle cuisine au feu de bois. Elle parle peu, mais sourit beaucoup. Elle a laissé sa maison, ses enfants, ses tâches domestiques pour nous accueillir et venir nous servir. Le tout bénévolement, par gentillesse. Si il y a une chose que je retiendrais du peuple guatémaltèque c’est la chaleur humaine ressentie. Quelque soit les endroits où nous sommes allés nous avons toujours été accueillis avec bienveillance et générosité, comme on le ferait avec un ami ou un membre de la famille. Je pense que c’est principalement pour cette raison que l’on s’attache à ce pays.